Marie GAY

La terre me possède

dans l'arborescence végétale

de la nudité

j'aime enrouler ma taille

autour des arbres

 

L'exil s'éloigne

l'été se referme

sur la maison de mes racines

fécondes.

 

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Tourne le vent

autour du clocher du village

le ruban du temps

s'écoule le long des veines

 

La mort arrive

comme une rencontre

le souffle des mots cesse

quand le voyage commence

l'âme retourne

à sa destinée.

 

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Vagues sur tes hanches

les flots se dérobent

au bord des falaises

Sous l'arche plantée dans la mer

 

Le monde s'achemine

dans les mâtures 

de l'ombre de la terre

écho du bruit de tes pas.

 

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La montagne réside

dans la coupe de l'arbre

elle s'unit aux larmes des fleurs

et puise dans l'univers

le mystère des soupirs du monde

 

forces du levant unies

aux concertos alpestres.

 

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L'empreinte de mon pas se pose

au creux de tes nuits blanches immaculées

un chemin s'embrase

 

Le soleil en vol descend du ciel

saisit l'atmosphère sibylline

dans les effluves de ton parfum

 

L'éclat de tes yeux

éblouit mes cheveux

la douceur de ta peau

enroule mon être

sur la neige

d'une âme.

 

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L'amour

se déroule dans la neige

il affine la bordure du temps

en dévoilant ce qui est furtif

 

Le sommet du soir s'enfuit

en souvenir de la beauté

cachée au creux des collines

 

L'atmosphère figée écoute

le chapelet des mots

s'égrener sur la harpe des sapinières.

 

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L'auteure est joignable au 06 07 05 78 05

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