Je suis devenue l'eau que portent les rochers
Et la brume qui file sur la montagne
Tout ce qu'étreint la terre
Tout ce qui étreint le ciel
Et mon âme se pare tout à coup
d'esprits bienveillants
(...)
La grande salle du Château est pleine de vos regards et de vos silences. L'attente apaisée est comme une porte ouverte sur le Beau.
D'où je viens il n'y avait pas de poèmes.
D'où je viens j'ai ramassé les plumes
J'étais à peine plus grande.
J'ai tout inventé et j'ai écrit.
(...)
Et soudain quand le ciel a tonné, apportant le
poème au creux de la vie, d'où je viens, je ne pouvais
qu'y croire. Je n'invente rien. J'ai aimé.
Les deux guitares et les mots sont un long murmure qui chasse la pluie.
Je vais fumer une dernière cigarette
Recracher ces volutes noires
Je ne serai pas comme ces autres évanouies
Femmes artistes femmes d'artistes
Bien trop tristes
Moi je suis et je serai
Vivante sur le tard
(...)
La poète chante et les guitares s'entrelacent. Ma Saïsara porte sur chaque visage ses mots forts de joie et de souffrance.
Les prières
Les palais sortis de terre
L'attente de toi
interminable
Le ciel immense
La mer immense
Les épaves
Futures et passées
(...)
Il n'est pas de plus beau refrain
Que celui du ciel et de la terre
Qui s'embrasent
Qui s'étreignent
Qui s'enlacent
(...)
C'est une scène ouverte nombreuse et volontaire qui s'apprête à se dévoiler.
Madeleine-Marie Davaine, Luc Fournier, Lydie Navard, Muriel Brosset, Alice Sola, Maria Blazquez (pour Robin Bell), Ericiel, Marie-Rose Gonzalez (au chant), Véronique Icart, Claude Labadie, Milan Rinaudo, Jackie Raimondi, Lyanah, Pascal Giovanetti et Cédric Jacob nous donnent tour à tour la joie de partager leurs écrits, qui se mêlent et se répondent dans un ensemble harmonieux.
Madeleine-Marie Davaine
|
Luc Fournier
|
Lydie Navard
|
Muriel Brosset
|
Alice Sola
|
Maria Blazquez (pour Robin Bell)
|
Ericiel
|
Marie-Rose Gonzalez (au chant)
|
Véronique Icart
|
Claude Labadie
|
Milan Rinaudo
|
Jackie Raimondi
|
Lyanah
|
Pascal Giovanetti
|
Cédric Jacob
|
Enfin, place au performeur des mots, au grand slam, à la musique de la joie et de la scène. Michel Saint Dragon est avec nous.
Ses textes infusent, implosent, se cognent et cavalent jusque dans le jardin noir de nuit.
Puis nous reviennent en pleine face, comme un chant revigorant, emporté haut par le tambour de chaman, et le violon magnifique de Sof.
Ce fut une grande et belle soirée, aux accents différents, à la verve partagée, et à l'ambiance colorée.
Il y avait cette indicible présence qui réjouit l'âme.
La force inaltérable des sentiments.
Pierre-Jean Blazy