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  • LE BAISER DE LA NUIT

    " Les calèches du printemps s'estompent à l'horizon

    Il y a l'étrange secret de ma campagne apaisée,

    et l'infinie tristesse qui m'habite, avant de partir, l'âme au vent

    Il y a aussi le baiser de la nuit, ce chemin parcouru avec les évadés silencieux,

    et ces gouttes de silence que j'écoute quand se sont tus les cris du vent"

     

    Ce sera le dernier vendredi du Château, avant septembre.

    Ne manquez sous aucun prétexte le rendez-vous que vous donne Claude Artès  (poèmes ) et Emeline Chatelin (harpe), le vendredi 5 juin à 19h, au Château de Mouans-Sartoux.

    Ce sera un moment de beauté.

    Après eux, vous peuplerez la scène ouverte chaleureuse et changeante (présence à 18h30 pour les nouveaux participants), avant que l'étonnante chorale de la Préfecture des Alpes-Maritimes soit notre chant final.

    Et n'oubliez pas de vous inscrire au buffet (12 euros), par retour de courriel, afin de partager tous ensemble et avec nos artistes, quelques nourritures terrestres.

    A vendredi !

     

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  • LES CALÈCHES DU PRINTEMPS ‏

     

    "L'été vient dans l'euphorie de l'âme

    Il y eut ce signe dans la nuit , et moi l'intranquille

    j'ai regardé  l'ombre des grands fauves, à la recherche

    du murmure de l'âme

    Il y eut ce cristal noir dans le territoire de ma mémoire"

     

    Mes amis venez au Château de Mouans-Sartoux, le vendredi 5 juin à 19h, pour partager l'écoute du poète Niçois Claude Artès, qui sera accompagné par la magnifique harpe d'Emeline Chatelin.

     

    Après ce concert de mots, notre très aimée scène ouverte vous donnera la parole (rendez-vous à 18h30 pour les nouveaux volontaires) avant que la jeune et talentueuse chorale de la préfecture des Alpes-Maritimes nous emporte dans trois belles chansons.

     

    Puis, le moment sera venu de la convivialité gourmande, autour du buffet préparé par nos mains (12 euros).

    Dites-moi dès aujourd'hui si vous y participerez.

    A bientôt

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  • MIEL DE PRINTEMPS

    P j blazy c haza

    Il y avait un ciel où le vent a balayé l'hiver.

    La route est belle vers le Château, et une joie triste existe dans les allées de ses jardins.

    Voici, dans une salle pleine, exubérante, la voix calme de C haza 3Claude Haza qui emmène vers des rives étranges.

                                   Nés de la nuit nous sommes

                                   quand le monde au petit matin

                                   s'ouvre à la rumeur d'un feu

                                   inspirateur sur toute la terre

                                   (...)

                                   Mais c'est à toi que tu mens

                                   et tu le sais bien

                                   (...)

    La visite des mots se fait avec le son magique du saxophone de S nini 1Selim Nini, qui sait le faire chanter mieux que personne.

                                   Quelques pas de plus et tu risques de tomber

                                   dans le désordre qui met en ébullition

                                   toutes les substances du rêve

                                   comme une courbe en feu

                                   (...)

                                   Tout persiste à nous occuper

                                   s'emploie à découper l'instant

                                   dans cette union de blancheur

    Les royaumes disparus.

    La langue des pierres qui parle des solitudes à deux.

    Et les champs de la nuit, où il n'y a que vagues et vent.

                                   Mais c'est toi surtout que l'on touche

                                   beauté partagée

                                   c'est toi qui parle de nous

                                   et relèves aussi du songe éveillé

                                   (...)

                                   Sous les lueurs du crépuscule

                                   marcher sans effacer la

                                   neige pure du chemin

    Chacune, chacun, lève les yeux vers le ciel de ses désirs.

    Au centre du silence, je déguste à pleine bouche le miel de ce printemps.

    C haza

     

                                   L'écho n'accable que les vastes étendues

                                   la grêle frappe avec le vent

                                   la source débute entre les herbes

                                   (...)

                                   et si je résistais à m'enfoncer dans le soir

                                   (...)

                                   l'embrasement monte comme

                                   un incendie dans l'âme

                                   après une émotion

                                   avant l'ivresse du corps

     

    C'est un ravissement subtil que de voguer sur un lac aux eaux noires. 

    S nini  

    Il y a une jeune créature dans cette nuit.

    La nuit des loups.

     

                                   Je voudrais demeurer attaché

                                   par le regard seulement

                                   à ce qui est là non visible mais

                                   intensément généreux

                                   (...)

     

                                   si le savoir effaçait le manque

                                   la mort ne viendrait pas

                                   tu serais mon éternité

                                   ma maison sous les branches folles

                                   comme au début d'un regard

     

    Je vois un passeur, perdu vers ce grand cimetière de brumes, dans ma campagne aux terres parfumées. S nini 2

     

                                   cette lumière brillante

                                   sur la montagne

                                   semblable à une étoile

                                   est une flamme d'impatience

                                   que la nuit prend pour une fleur

     

                                   que pèse ici ce tas de pierres

                                   posées contre le mur de tes souhaits?

                                   après la marche dans le monde

                                   le front appuyé contre la vitre

                                   c'est sans doute le poids d'une vie

     

    C haza 2

    Le jour baisse.

    L assistance sous le charme des mots

    La lumière est douce pour accompagner vos mots lus et même chantés, comme ceux de Lorène Majou. L majou

    Puis onze femmes poètes vont se succéder, sous les applaudissements d'un public chaleureux et nombreux:

    M m davaine 1Madeleine-Marie Davaine,

    C laurent patouillardClaire Laurent-Patouillard,

    M f fournieMarie-France Fournié;

    M s raymondMarie-Solange Raymond,

    T touraouTatiana Touraou,

    F martinieFlorence Martinie,

    M gayMarie Gay,

    M holeyMyriam Holley,

    B caizerguesBrigitte Caizergues,  

    M louisMoana Louis et bien sûr,

    la grande M FREUDMichèle Freud.

    Et pour leur donner la réplique, il y a les mots chauds, surprenants de D cardosoDavid Cardoso,

    P alzinaPatrice Alzina,

    et B niverBruno Niver.

    Avant cette rencontre avec la voix et les mélodies de la soprano Claudette Ory, qui chante pour nous Théophile Gautier et Victor Hugo, excellemment accompagnée au piano par Guillaume Giffard. C ory g giffard

    C'était la belle ouverture du dix-septième printemps des poètes.

    Le buffet est dressé où cent partages vont naître. La salle du chateau

    Nous sommes frères et sœurs dans cette nuit claire.

    Avec enfin le temps d'être soi-même, au milieu de la poésie et des fulgurances du bonheur retrouvé.

    P j blazy 1 Pierre-Jean BLAZY

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  • UNE LIQUEUR DE LUMIÈRE

    J'entends ici-bas la voix des oiseaux, cette liqueur de lumière, étrange et frêle.

    Chaque matin elle est mon armure de feu.

    Je veux la force heureuse du souvenir, un soleil noir égaré dans ton désir brûlant.

    Amis des mots, de la musique des mots, et du saxo, nous avons rendez-vous ce vendredi 6 mars 2015, à 7 heures trébuchantes sur le soir, au Château de Mouans-Sartoux, pour écouter le chant littéraire de Claude Haza, agrémenté par le saxophone aventureux  de Selim Nini.

    Vos mots à vous, façonnés dans l'esprit, résonneront ensuite jusqu'aux tourelles du Château,avant de laisser la place à notre amie la soprano Claudette Ory, accompagnée par le piano de Guillaume Giffard.

    Oui, soyez avec nous, et aussi lors du buffet parfumé à l'amitié des nourritures terrestres (12€). Confirmez le moi aujourd'hui même.

    A vendredi !

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  • PETALES DE SOLITUDES

    L'hiver est à l'agonie, et les pétales de solitudes de fleurs éteintes viennent mourir à mes pieds.

    Il y a ce poids d'ombres que le printemps va prendre sous l'écorce des mots.

    Il y a vos lueurs incertaines, que je vois grandir comme la joie de la rencontre, cette paille fraîche de l'aube.

    Claude Haza, poète niçois aux mots de l'âme profonde, sera avec nous le vendredi 6 mars 2015, à 19 heures, dans le Château de Mouans-Sartoux.

    Venez l'écouter, accompagné dans sa quête par le jeune et talentueux saxophoniste Selim Nini.

    Après eux, le temps s'ouvrira devant vos écrits, et Claudette Ory, soprano reconnue, viendra clore ce beau moment, avec au piano Guillaume Giffart.

    Et dites-moi, par retour de courriel, que vous serez des nôtres au buffet de la convivialité (12€), juste après, dans la salle à manger du château vénérable.

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  • UN CIEL LARGE ET GENEREUX‏

    Magda ygiarto 1          Magda igyarto et p j blazy

    La journée entière, le vent avait fait tourbillonner des vagues de pluies sur le Château, dernier rempart contre la colère du temps.

    La voix de Magda Igyarto maintenant emplissait la grande salle du monument, où vous étiez quatre-vingt douze réunis:

                                  Jour étrange que capte en panoramique

                                  la cornée d'un œil hagard

                                  Les étourneaux volent virevoltent

                                  leur ballet lancinant obscurcit le ciel laiteux

                                                (...)

                                  Les larmes d'angoisse assombrissent

                                  la plaine hérissée de fourches flammes

                                  Le jour incandescent brûle

                                  l'horizon qui hurle sa démence

    Le public charme 

    Et dans une mélodie de renaissance, les notes du piano Enzo di santod'Enzo di Santo parlent de l'intelligence de l'amour.

    Je m'enterre dans ma mémoire.

    Passer une vie à écrire les grands bals du silence

    P1200038bis

                                  La pluie glacée de l'absence fustige

                                  l'haleine de mort des ombres sorcières

                                                (...)

                                  Regarder par le bout du nez le chemin que

                                  dessinent pas à pas

                                  les yeux sur le présent sans oublier de

                                  rêver à quoi je ne sais pas

     

    Dans ce vendredi sombre, une vie brève et dense montait lentement.

    L'encrier de l'inspiration se déversait doucement.

     

                                  L'eau noire zébrée de lumière lunaire

                                  fascine mon regard qui s'y perd

                                  Pourquoi cette morsure de l'absence

                                                (...)

                                  Les mots en vrac dansent au

                                  rythme de la flamme sèment des idées

                                  en sillons serrés qui tourbillonnent

                                  dans un flamenco de rouge et de sang

                                  récoltent des pensées qui entrelacent

                                  le bon grain et l'ivraie

     Magda ygiato

    Un jour je serai vieux, et même sans mémoire les mots du Beau viendront cogner dans mes veines.

     

                                  Nos bras sourient à l'étreinte des heures

                                  nos corps brûlent le ciel en fièvre

                                  entre ombre et lumière

                                                (...)

                                  Le sein de la terre se gonfle de rêves

                                  géants se nourrit de

                                  chants d'illusions humaines se plisse

                                  de souvenirs nostalgiques

     

    La scene

    Encore et encore, le piano superbe de vie et de joie d'Enzo di Santo, emporte jusqu'au fond de nos cerveaux la musique des mots de Magda Igyarto:

     

                                  Seules perdurent un instant

                                  les joies tracées sur le sable du temps

                                  Pieds nus dans les flaques du rêve

                                  où les sens s'éclairent

                                  du sourire du plaisir

                                                 (...)

                                  le sable du vide égrène un à un

                                  les souvenirs happés par l'appel de la vie

                                  qui a ouvert les volets les fenêtres les portes

     

    Nous voici maintenant à la porte d'une nuit de feuille d'or.

    Il y a le silence sur les esprits, ouverts à ce qui vient:

     

                                  La souffrance migre vers un ailleurs

                                  où l'espérance s'incruste

                                                (...)

                                  Se libère la joie prisonnière

                                  enfin nue à la lisière de la vie

     

    P1200092bis C'est un long roulement d'applaudissements qui vient clore le récital. P j blazy m igyarto e di santo a delzers

    Alicia delzers 1Et comme un prolongement dans le plaisir, la voix pure et chaude, la voix aux cambrures étonnantes

    d'Alicia Delzers Alicia delzersvisite tous les corridors du Château.

    A delzers m igyarto p j blazyEt nos cœurs conquis.Les 3 artistes reunis

    On ne pouvait rêver meilleure ouverture pour la scène ouverte, ce soir encore couverte de pépites aux styles différents, signées

    M m davaineMadeleine-Marie Davaine, BartoloClaudia Bartolo,

    Femenia tretDanielle Femenia-Tret,

    Myriame holleyMyriam Holley, Marie gayMarie Gay,

    Louis champavierLouis Champavier, Marie solange raymondMarie-Solange Raymond,

    Tatiana touraouTatiana Touraou, Alain sassonAlain Sasson,

    DlousskyNathalie Dloussky, Patrice alzinaPatrice Alzina,

    Catherine kiatCatherine Kiat, Florence martinie Florence Martinie,

    Pierre jean blazyvotre serviteur, et

    Michele freudMichèle Freud.

    C'est la fin de la fête des mots et du sourire, faite d'amitié et de joie.Autout du buffet

    Mais elle renaîtra au joli mois de mars, pour que nos vies voisines aient sur le soir le même ciel large et généreux.

     

    Pierre-Jean Blazy

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  • SERVITEUR DES OMBRES

    Voici comme une composition des mondes.

    J'ai vécu cette brève histoire du temps, captif et corsaire à la fois, vers le jour qui perçait sous la brume.

    Au matin ce furent les premières neiges.

    J'étais devenu le serviteur des ombres.

    Venez partager la vingt-deuxième soirée des Mots d'Azur, en ce vendredi 28 novembre, à 7 heures du soir, au Château de Mouans-Sartoux.

    Notre invitée d'honneur sera Magda Igyarto, avec dans sa besace ses mots drus de poétesse, rythmés par le piano fulgurant d'Enzo di Santo.

    Ensuite vous direz sur la scène ouverte vos textes aimés (rendez-vous à 18h30), et la belle soprano Alicia Delzers délivrera son chant magnifique.

    La fête finira dans les parfums de notre buffet de l'amitié (12€). Dites- moi par retour de courriel que vous serez des nôtres.

    A vendredi, mes amis !

    Pierre-Jean Blazy

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  • AUTOMNE ENTRE CHIEN ET LOUP‏

    Je vous parle au moment où, sur les chemins de poèmes, les frimas de l'automne à mi-vie font vibrer ce qu'il reste en nous de vrai.

    C'est un octobre de mots et d'azur.
    Devant vous, en cette fin de première semaine de Toussaint, la poète niçoise et trentenaire Mélisandre  Karuna emplira l'espace de ses
    mots mystérieux, profonds, vivants.
    En duo avec elle, nous pourrons respirer, entre les poèmes, l'air vivifiant du violon et de la flûte de la rouretane Béatrice Guiffray.
    Après, ce sera la scène ouverte roquettane, et le verre du verbe partagé qui viendra clore cette réunion des bonheurs.
    A samedi, les amis, pour la vigueur et l'harmonie.
     
    Pierre-Jean Blazy


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