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LE REGARD DE L’ENFANT
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 30/11/2021
Vendredi 26 novembre 2021
C’est un vendredi de fin d’automne, où la lumière depuis longtemps s’est installée.
La nuit désormais entre en la ville, alors même que Gérard Pons descend de la scène pour s’adresser à un public de soixante personnes, malgré ces temps incertains.
Il faudra mettre
une pétale de rose
dans les pages d’un livre
pour assurer l’éternité
(…)La feuille serait-elle
l’âme du présent
comme le regard de l’enfant
dans lequel s’efface le tempsLa guitare ondulante du maitre en musique, Filipe Monteiro, colore les mots du maitre-graveur, et poète :
La fixité de la pierre
assurera l’inévitable trace
du passage du temps
(…)Parfois la mort se tue
dans un silence oblique
quand les roseaux respirent
à la caresse du ventLe public est capté par les mélodies de mots mêlées de guitare.
C’est un nectar qui se déverse sur la belle salle Léo Lagrange aux lumières tamisées.Un peu de pain
reste sur la table
Dehors les frênes
décomptent les jours
Les brebis bêlent
dans l’enclos protecteur
(…)Que reste t-il de la feuille morte,
du vol des oies sauvages,
de l’eau sous le pont
que reste t-il des traces
sur ton visage
sur ton coeur ?C’est une définition du bonheur que de se laisser emporter par les deux artistes qui s’interrogent et se répondent, dans un dialogue en majesté.
Les applaudissements crépitent et la scène ouverte s’ouvre, en présence de Véronique Icart, Muriel Brosset, Claude Labadie, Philippe Mallet, Anna Ostrovskaya, Alexia Aubert, Cédric Jacob, Phally Griffon, Jackie Raimondi, Marion Lafage, votre serviteur, Marie Gay et Patrice Alzina.
Véronique Icart
Muriel Brosset
Claude Labadie
Philippe Mallet
Anna Ostrovskaya
Alexia Aubert
Cédric Jacob
Jackie Raimondi
Marion Lafage
Pierre-Jean Blazy
Marie Gay
Patrice Alzina
Puis c'est le moment de grâce.
La blondeur et le chant magnifique de Marie Thurneyssen envahissent l’espace et le temps, et nous emmènent par la main dans le Brésil mystérieux et envoûtant ;
Au cœur du cœur du chagrin, et de l’amour flou.
La lumière devient bleutée, la lenteur vive, et une porte s’ouvre sur les inapaisables désirs.
Pierre-Jean Blazy
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C’EST UNE FOLIE D’ECRIRE
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 23/10/2021
Vendredi 10 septembre 2021
Ce matin est né un jour de soleil franc, et notre invité, venu de Lyon s’avance vers la scène, avec Marion Lafage à ses côtés.
Et la salle Léo Lagrange est assez vaste pour recevoir tous ses mots, donnés à un public attentif aux phrases qui parcourent les travées.
Patrick Laupin parle :
Pour écrire il suffirait un jour de se lever
et d’oser enfin parler. Mais il est difficile
de dire les choses les plus simples (…).
J’aime le grand rêve d’une fenêtre ouverte.
Dans une goutte de rosée je vois le secret d’un monde
que l’on a jamais bien pu éclaircir.
Aucune personne vivante n’est inutile.
(…)Nadine Miccio sait faire mieux que personne parler son violon, ample et généreux comme un vol qui monte au ciel. Sa mélodie en appelle une autre qui emplit tous les esprits.
C’est une folie d’écrire, ombre dédoublée des
premières vies anciennes(…). C’est le retour de loin, le
codicille des parents, le maudit soupir des pèlerines sur
la route, le petit gardien d’oies près du moulin (…)
La tristesse des dieux me tombe dessus comme un mur
ou une pluie m’arrêtent.
(…)Ici la nuit n’est pas encore tombée sur nos âmes, et la ferveur reste reine quand le violon sublime toutes les émotions retenues qui se libèrent enfin.
Quand la vérité vient, elle dit tout.
C’est par mon silence que j’arrive et j’étudie en frère. Malgré l’aurore impossible de la terre, le vide est un bien. Je connais sa splendeur. N’ayez pas peur. Le silence protège nos faiblesses.
(…)Patrick Laupin est un buveur de ce vent qui chasse la brume avant qu’elle ne revienne. Lui et Nadine Miccio sont un duo qui retarde de quelques lunes la rousseur de l’automne.
Longtemps ces mots vont résonner dans nos esprits.
Est-ce-que j’essaie de guérir de mélancolie en écrivant ?
Un peu je crois (…). Mais vient toujours à ma rencontre
cet hiver arrêté devant ma peine quand l’écriture devrait permettre
de se rencontrer. Dieu ou Poème. Si vous existiez, vous défendriez mon corps
et mon sens et vers vous j’accourerais.
(…)Après l’intensité du mariage consommé des mots et des cordes du violon, la scène ouverte est un berceau de fraîcheur et de styles différents. Véronique Icart, Cédric Jacob, Marion Lafage, votre serviteur,Marie Gay, Muriel Gimenez et Patrice Alzina viennent partager leurs créations, pour certaines estivales, dans la joie qui crépite, et le plaisir non dissimulé de se retrouver.
Véronique Icart Cédric Jacob Marion Lafage
Marie Gay Muriel Gimenez Patrice Alzina
C’est alors que surgit Krizta Salat, comme un couronnement de cette soirée captivante.
Elle est habillée de sa voix incomparable, avec au piano Laure Temporale,
et à trois reprises, notre Carmen de Hongrie va ravir son public
en descendant à sa rencontre,
et jeter dans le cosmos infini tous les crépuscules du tourment.Ne restait plus alors que les consolations terrestres, qui prenaient la forme d’un généreux et savoureux buffet partagé.
Nous ne pouvions laisser Patrick Laupin rejoindre la capitale des Gaules sans vivre un atelier d 'écriture animé par ses soins.
C 'est ainsi que le lendemain à 10h dans la salle à manger du Château de Mouans-Sartoux, douze apôtres se sont retrouvés pour vivre deux heures trente d'une rare intensité.
Ces deux partages étaient de la couleur de l'été.
Ils resteront gravés dans la nuit méditerranéenne qui emporte nos rêves.
Pierre-Jean Blazy
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CETTE PIERRE DE PUMA QUI FLAIRE LE FLEUVE
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 24/07/2021
- Dans Compte-Rendu
VENDREDI 11 JUIN 2021 A MOUANS-SARTOUX
L’immense salle Léo Lagrange s’anime enfin.
Les poètes et amateurs de poésie sont là, préférant aux rayons d’un soleil finissant lres projecteurs braqués sur Gilbert Renouf, venu depuis Toulon ressusciter Rémy Durand et sa poésie inoubliable :
Elle dit tu es mon éternel reviens mon pérenne
l’autre je l’aime mais c’est brouillard
ce sont ces petits nuages qui passent dans mes
gestes
à l’époux elle dit tu es mon plus beau
mon plus aimé
tes rides plus encore vieillir avec toi
(...)A ses côtés, le guitariste Alain Romagnoli fait vibrer les cordes d’une façon unique.
La mélodie s’enroule autour de ses doigts et subjugue le public.
Je me souviens de Caracas Venezuela
Je me souviens d’une pierre vivante et primitive
pierre sonore d’eau et de révolte
d’enfance entêtante et têtue
pierre solaire
Je me souviens de cette pierre de puma
qui flaire le fleuve
(...)Dans la ville le temps est comme arrêté.
Femmes et hommes prennent le temps de convoler en poésie.
Le jour s’attarde pour ne pas en perdre une miette.
Autrefois , il y a très longtemps, tu habitais à
l’intérieur de pierres en cercle, et prenais contact
avec le cosmos, avec les énergies de l’en-haut, la nuit
sous un ciel piqué d’étoiles
(…)
Voici que les notes prennent le pas sur les mots.
Voici les mots ardents qui à leur tour emportent la musique, dans une danse endiablée qui ressemble à l’été.Je suis né à Caracas, un jour d’aguacero, l’orage sud-
américain qui s’abat en déluge d’eau nouée d’éclairs
et de tonnerre, dont je découvris, durant mon enfance
vénézuélienne, la fascination et l’effroi et dont je
retrouvais plus tard, en Colombie et en Équateur
l’indicible bonheur, le plaisir d’un cataclysme à la fois
minéral et vegétal, cosmique et sidéral qui convenait à
mon penchant pour le tragique et les sensations
extrêmes.
Une vague fraîche d’applaudissements emporte cet hommage vers son destinataire.
Rémy Durand est là avec nous sur la scène, comme ce 22 septembre 2017, avec Gilbert Renouf et la pianiste et flûtiste Cécile Chassoulier ,
puis aujourd’hui avec Alain Romagnoli et sa guitare émerveillée.Reste encore longtemps avec nous, toi le poète des mers du Sud !
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En ce vendredi de presqu’été, la scène ouverte s’est réduite pour mieux se tourner vers la félicité.
Madeleine-Marie Davaine, Véronique Icart, Maria Salamone, Philippe Mallet,Anna Ostrovskaya,
Cédric Jacob en duo avec Claude Labadie,
et enfin Patrice Alzina
nous entraînent vers leurs mondes meilleurs et vers la vie aussi tout simplement.
Cela avant que la vibrante soprano Vanessa Fouillet, admirablement accompagnée au piano par Renaud Moutier nous fasse visiter les cieux peuplés de sa voix inimitable.
Nous ne voulions plus en revenir.Et pourtant les soirs au paradis finissent.
Tout ce qui nous submerge reflue vers nos gouffres de légèreté.Vienne l’été et la nuit gouvernée par la lune.
Puis septembre allumera ses feux.Pierre-Jean Blazy
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TEMPS INCERTAINS
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 28/01/2021
Je me souviens de Caracas Venezuela
Je me souviens d’une pierre vivante et primitive
pierre sonore d’eau et de révolte
d’enfance entêtante et têtue
pierre solaire
Je me souviens de cette pierre de puma
qui flaire le fleuve
(Rémy Durand)Si, pour mes vœux, j’ai décrété 2021 année de l’espoir, force est de constater que ce dernier est long à se dessiner.
Et que le nouvel an, à l’heure où j’écris ces lignes, n’apporte rien de nouveau.
Notre 31 janvier ne pourra donc avoir lieu.
Alors, lassé de ces reports successifs qui font remonter au 18 septembre 2020 notre dernière soirée, j’ai décidé de vous donner rendez-vous au jour prévu de ce qui devait être notre deuxième rencontre de l’année : le vendredi 28 mai.
Espérons que le printemps déjà bien installé aura éloigné la cause de nos maux.
Mais si ce rendez-vous est honoré, il interviendra dans la vaste salle Léo Lagrange, plus propice au respect strict des prescriptions sanitaires.
Et il réunira les invités prévus le 27 novembre 2020.
Je reste résolu à rendre cet hommage digne et nécessaire à notre ami et valeureux poète Rémy Durand, trop tôt disparu et bien présent dans nos mémoires.
Et qui mieux que Gilbert Renouf, son ami proche et successeur à la tête des éditions Villa-Cisneros, pouvait, par sa voix, le lui rendre, dans un duo avec le guitariste Alain Romagnoli ?
La vibrante et tant espéré soprano Vanessa Fouillet a, quant à elle, maintenu son accord pour être parmi nous, aux côtés du pianiste Renaud Moutier.
Alors, courage et confiance, mes amis.
Vous connaissez ma détermination et elle ne faillira pas.
Les mots redeviendront azur, et la poésie, éternelle reine des arts, triomphera, au milieu de nous !Pierre-Jean Blazy
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Buffet du 10 septembre 2021
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 14/10/2020
EN ACCORD AVEC LA MAIRIE
Après notre soirée musicale et poétique du 10 septembre 2021, l'association Les Mots d'Azur sera heureuse de vous accueillir lors d'un buffet
Tarif : 12 Euros à régler sur place.
N'oubliez pas de réserver auprès de Pierre-Jean BLAZY !
pierrejeanblazy@lesmotsdazur.fr
Illustration By Fridolin freudenfett - Own work, CC BY-SA 4.0,
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LE MANTEAU DIGNE DE NOS JOURS
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 02/10/2020
Et l’étrange vendredi est venu.
Le soleil venait du Var, emmené par une brise revigorante.
Un heureux présage.C’est nos retrouvailles, après sept longs mois d’éloignement forcé.
La poésie est de retour, en un autre lieu, à quatre cents mètres à vol d’oiseau du Chateau de Mouans-Sartoux qui est notre résidence.
Ce soir la salle Léo Lagrange nous ouvre les bras.
Elle porte le nom du ministre des loisirs du Front Populaire, mort au combat en 1940.Devant cinquante-huit paires d’yeux attentifs et curieux,
Ada Mondès entre en scène :Il est des nuits dont on ne revient pas
le cœur décortiqué
fragile sans l’écorce
humide ou rassis
avec toutes les histoires
pluvieuses avides violentes brûlées
(…)
Moi
Avec ce cœur où nul homme n’a jamais tenu debout
j’irai tannée de soleil mort
chercher la clé de l’ailleursA la guitare Arnaud Pelletier fait preuve d’une rare complicité avec la jeune poète.
Les cordes étincelantes et la fluidité des mots nous portent sur les routes d’un monde qui se révèle.Ce récital est un voyage immobile, une danse et aussi un chant.
Ada Mondès étonne et rapproche.
Ses paroles entre en nous, comme un lien qui libère.La scène ouverte s’avance, et vous êtes huit pour fêter l’arrivée de l’automne, avec une stricte parité entre femmes et
hommes. Madeleine-Marie Davaine, David Cardoso, Alexia Aubert, Cédric Jacob,
Muriel Brosset, Claude Labadie, Marie Gay et Patrice Alzina viennent sous les lumières partager la mélodie
de leurs mots, dans la diversité des styles et une belle qualité.Madeleine-Marie Davaine
David Cardoso
Alexia Aubert
Cédric Jacob
Patrice Alzina Puis c’est le moment tant attendu du chant final, avec la présence au milieu de nous de Pauline Sicot,
mezzo-soprano faite de grâce et de charme, qui va faire vibrer les murs et résonner longtemps
les applaudissements.Pauline Sicot
Pauline Sicot et Laure Temporale
Douze minutes près du ciel.
Cela ne s’oublie pas.Il ne reste plus que le buffet, à la configuration spéciale et sage.
Des sourires éclairent les visages.
Il fallait vivre cette soirée, qui restera dans notre souvenir.Inconcevables beautés
dans l’autre moitié de moiUn jour de pluie
que ferais-je sans toi
au fond des ténèbres
dans le bal des ombres
(PJB) -
UN FESTIN SOUS LA LUNE
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 09/09/2020
L’été jette ses derniers feux, et il est temps de faire revivre la poésie,
le chant et la musique.
Après sept mois d’interruption forcée, c’est la grande rentrée de nos soirées des Mots d’Azur, et vous êtes cordialement conviés le vendredi 18 septembre à 19 heures à la salle Léo Lagrange en plein cœur de Mouans-Sartoux, 11 allée des Écoles, à proximité immédiate du cinéma La Strada et de la médiathèque.
Celle salle beaucoup plus grande que celle du château permettra de respecter la
distanciation, et de vous accueillir dans d’excellentes conditions. Pensez cependant à prendre un masque...
J’ai confié notre rentrée à Ada Mondès, jeune poète réputée qui parcourt le monde, et qui, pour quelque temps, a posé sa valise dans la charmante cité d’Hyères-les-Palmiers.
Elle sera accompagnée par le talentueux guitariste Arnaud Pelletier.
Ne manquez pas ce grand moment qui nous fera goûter à nouveau à la joie de partager la beauté.
La scène ouverte peuplera ensuite la grande scène de Léo Lagrange, avant la voix très attendue de l’envoûtante soprano Pauline Sicot et le piano de LaureTemporale.
Puis un buffet assis, pour garantir la distanciation, nous réunira dans un large espace.Je vous invite dès maintenant à vous y inscrire (12€) par retour de courriel.
A bientôt, pour nos retrouvailles !Je cherche ce soirl’éclat nocturne de ton regardUne calèche passe dans la nuitAu loin les bruitsd’un festin sous la luneparlent au ciel qui luit(PJB)Pierre-Jean Blazy -
LES ANÉMONES
- Par Pierre-Jean BLAZY
- Le 08/06/2020
27 mars, 15 mai, 21 juin...
Ce sont les dates où nous devions nous retrouver, avant de clore la saison poétique 2019-2020 par ce quarante-quatrième vendredi du Château, le 26 juin .
Ce soir-là, le lyonnais Patrick Laupin était notre invité.
Il est l’un des meilleurs spécialistes français en animation d’ateliers d’écriture.
Poète accompli, grand prix de la société des gens de lettres en 2013 pour l’ensemble de son œuvre, c’était l’assurance d’une belle et grande soirée dans la lumière dorée de la grande salle des conférences du château le plus poétique de la Provence.
Mais nous le retrouverons en 2021, avec pour les plus fervents d’entre vous, un atelier d’écriture exceptionnel organisé le samedi matin.
Écoutons le un instant, dans un extrait de son recueil « Impasse de l’azur », paru en 2018 aux éditions la Passe du vent :
Je ne sais pas s’il existe des signes favorables de la
chance. Je suis un peu superstitieux. J’ai un goût ancien
pour les gens du monde, avenants et de bonne confrérie.
La seule chose à faire est d’être digne de ceux qu’on aime.
Je penche pour l’aptitude au bonheur. J’offre à mon amour
tous les dimanches matin, sur le marché du quai Saint-Antoine,
des anémones. De retour à la maison on les arrange dans
un vase. Elles ont l’élégance bleutée d’un charme. Un ciel.
Le nôtre. Ce sont des danseuses. Leurs tiges féeriques
déploient des monuments de délicatesse. Elles tournent
et s’élèvent dans le remous tranquille des pales d’une hélice.
Dans leur silence on dirait qu’elles prient.
(Patrick Laupin)
Je vous souhaite, à chacune, à chacun, un bel été de rencontres et de partages.
Pierre-Jean BLAZY